Pourquoi je ne tire pas les cartes à l’envers ?
Quand on débute avec les oracles, tarots… la première question qui revient est : « Doit-on tirer les cartes à l’envers ou à les laisser à l’endroit ? ».
Et bien, il n’y a pas de bonne ou mauvaise réponse à ce dilemme ! Chacun a sa manière, ses conventions, ses rituels avec les oracles.
Pour ma part, je tire les cartes uniquement à l’endroit. Pourquoi ce choix ? Qu’est-ce que cela change dans ma pratique ?
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Tout d’abord, je ne me sens pas à l’aise de tirer les cartes à l’envers. Ma perception de la carte est gênée, inconfortable. Tous mes sens me démangent pour remettre cette carte dans le « bon » sens. Je suis donc mon ressenti, mon intuition et je garde mes cartes à l’endroit.
Pourquoi cela me gêne tant que cela ?
Parce que je trouve que chaque carte a déjà suffisamment d’informations à nous livrer telle quelle.
Rajouter des significations en la tirant à l’envers me complique la tâche : mon cerveau doit retourner toutes les informations et cette tâche cognitive impacte mon interprétation.
Les contre sens sont vite arrivés, et je m’éloigne ainsi du sens originel du message délivré par les oracles.
Imaginez, vous choisissez un tirage en croix. La carte de droite indique les obstacles et vous tirez une carte à l'envers. Il vous faut d'abord trouver la signification de l'arcane à l'envers + l'interpréter comme un obstacle.
Dans ce cas-là, je dois faire un effort de « mentalisation » laissant de côté mon intuition ce qui nuit à la fluidité de ma lecture du tirage.
Comment ajouter alors des informations pour affiner
son interprétation ?
J’ai trouvé deux solutions qui me permettent d’aller plus loin dans la lecture de mes tirages :
1/ Pour une même question je vais tirer une carte d’un oracle, et une autre d’un jeu différent. Ex : quels conseils me donnent les oracles aujourd’hui ?
Je vais utiliser le Tarot de Marseille, et l’Oracle de Belline.

Dans cet exemple, on voit bien que « la Papesse » demande à prendre du recul sur des situations conflictuelles, des longues discussions amenées
avec « Pourparlers ».
L’information est ainsi enrichie. On sait ce que regarde La Papesse.
2/ Établir une série de questions assez proches en utilisant un ou plusieurs oracles
Souvent, pour une même thématique on se limite à une question et on se ferme les champs des possibles !
Ex : vous voulez acheter une maison. Option A Posez une seule question : « Est-ce que je vais être propriétaire de cette maison
dans un mois ? » Tirer une carte, et vous avez une réponse directe mais sans contexte.
Option B Listez toutes les questions autour de l’achat de cette maison : - « Comment va être perçu mon offre d’achat par les propriétaires actuels ? » - « Quelle carte me représentera à l’annonce de la suite de mon dossier ? » - « Quels conseils me donnent l’oracle pour acheter cette maison ? » ETC - Et terminez par THE question « est-ce que je vais être propriétaire de cette maison dans un mois ? »
Tirer une à trois cartes d’un même oracle ou bien utiliser un oracle pour chaque question.
Vous cernez de cette façon toutes les facettes de votre problématique en analysant avec pertinence chaque point.
Alors Option A ou Option B ?
Pour mes consultations, j'utilise l'Option B, sans avoir de carte à l'envers. Et je vous assure que quand les oracles ont un message à vous faire passer,
ils le font sans détour !
Il m’arrive très souvent qu’une même carte sorte tout au long de la séance,
alors que je m’applique à mélanger mes jeux à chaque nouvelle question !
En conclusion, je vous invite à tester de tirer les cartes à l’envers puis uniquement
à l’endroit.
Prenez conscience de la méthode qui vous convient le mieux, avec laquelle vous êtes le plus à l’aise, le plus confortable. C’est le meilleur conseil que je vous donne pour progresser en cartomancie !
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